Sur le pont de l’ascension j’ai pu faire 2 jours et demie de travail sur le bateau. On a eu 2 journée à 30°, autant dire que tout était bien sec, sauf moi !
J’ai attaqué par la quille, par un ponçage de l’enduit epoxy « Watertite », puis par une 2ème couche d’enduit là ou il y avait des manques. Et pour finir j’ai remis une couche d’interprotec sur toute la quille.
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La quille de Tomiak, après sa dernière couche d’interprotec |
On traite la rouille du boulon de quille
Après ça, j’ai traité le problème du boulon de quille qui était rouillé. Le gelcoat avait éclaté, et de la rouille suintait par la fissure. Bref c’était pas clair tout ça, et il a donc fallu disquer toute la résine dans laquelle était noyée le boulon.
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La fissure sur le dessus du boulon (en haut à droite du puisard) |
Avec la disqueuse et la dremel, j’ai pu dégager le boulon et enlever toute la rouille. Finalement pas trop de dégâts, le boulon est en bon état.
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On voit la tête ! |
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La rondelle apparaît |
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Et pour finir on applique une couche de Frameto |
On rebouche le pet dans le gelcoat de la coque du bateau
Après, comme il faisait beau et sec, j’ai pu traiter les pets dans la coque qui laissaient voir le mat de verre, notamment le gros sur la jupe au ras de la ligne de flottaison.
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L’éclat en question, tout le gelcoat a sauté |
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Le pet est entre les scotchs orange |
Pour réparer ça, j’ai poncé à l’orbital pour revenir jusqu’à la fibre de verre, puis j’ai appliqué un mastic polyester spécial sous-flottaison, puis une couche de gelcoat.
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On ponce jusqu’à la fibre |
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Balance de cuisine pour doser le catalyseur. |
Je déconseille la balance de cuisine pour doser le catalyseur. Pour de l’époxy ça passe, mais pour le polyester on est gramme, voir demi gramme près, et ça n’est pas du tout précis. Cela m’est arrivé deux fois de faire chauffer la résine après voir dépassé les 3% de catalyseur. Il faut faire attention, ça peut prendre feu !
Pour l’application du mastic, il faisait tellement chaud que en 1 minute ça avait pris ! J’ai du m’y reprendre à plusieurs fois pour mastiquer tous les trous. Après on ponce à l’eau pour un rendu nickel ultra lisse, et on applique une couche de gelcoat, histoire que ça soit bien étanche.
Et voilà, c’est pas nickel le gelcoat au pinceau, mais au moins il n’y aura pas d’infiltration d’eau.
Après j’ai enchaîné sur l’intérieur, j’ai fini de poncer les fonds, et j’ai appliqué une couche de danboline.
Ambiance hammam à bord, entre la poussière et la chaleur, j’ai cru qu’avec la transpiration j’allai finir par me noyer dans le masque à cartouche.
On répare une fissure du meuble cuisine
Au passage, j’ai refait de la strat sur une partie composite qui soutenait le meuble cuisine, et qui était fissurée.
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La partie fissurée, réparée en stratant de la fibre |
On applique un coup de Danboline
Enfin, le résultat est là, tous les fonds sont repeins ! Comme dirait Eric Vibart de V&V, « on mangerait dedans » !
Il est maintenant temps de commencer à remonter les planchers et les couchettes. C’est quand même plus saint !
Bruno Aizier
24 Juil 2017Yes, c'est plus propre et "on mangerai dans les fonds", expression inventée par Eric Vibart (V&V),à propos des fonds de TIM. Expression donc qui se transmettra de père en fils !