Lors de notre croisière de l’été 2017, nous avons eu une petite mésaventure avec le mousqueton du point d’écoute. Celui-ci, en tapant sur le bas-étais, s’étais ouvert lors d’un virement de bord. En plus, nous étions en train de tirer des bords pour sortir du chenal de St-Malo, et le mousqueton s’est ouvert à l’endroit le plus étroit du chenal, et il y avait force 5. Bref, j’ai du affaler le génois pour rattacher l’écoute au génois, et ainsi repartir. Heureusement c’était un inter sous étais largable, donc facile à affaler !
Pourquoi une manille textile
C’est donc depuis cet incident, qu’a germé l’idée de passer sur une manille textile, qui présente que des avantages :
- Elle ne risque pas de s’ouvrir en tapant sur le bas-étai
- C’est plus léger que de l’inox
- Si on se la prend dans la figure, cela fera moins de dégats
- Cela occasionnera pas de dégâts sur le pont
- C’est à la mode !
Le materiaux
Tout d’abord on calcule la charge de rupture de la manille. Pour des écoutes de génois, on multiplie la surface du génois par 80.
Donc pour notre génois, cela correspond à : 36 * 80, soit 2880 DaN.
La charge de rupture de la tresse Dyneema au diamètre 6mm étant de 2840 DaN, j’ai choisi de prendre du 8mm, ce qui équivaut à plus de 3 tonnes ! On est large !
Pour résumer, pour cette manille textile, il faut acheter 1 mètre de tresse Dyneema ensimée, en diamètre 8mm.
Réalisation
Pour la réalisation en elle même, il y a de nombreux tutoriels vidéos sur Internet. J’ai utilisé celui-ci qui est bien expliqué : https://www.inorope.com/etheme_portfolio/comment-faire-une-manille-textile/
Et voilà le résultat étapes par étapes :
Finalement, le plus dur est de faire le nœud de sifflet de bosco. A vous de jouer !