Le 9 novembre nous avons sorti le bateau de l’eau. L’opération était prévue depuis longtemps et organisée par deux des plaisanciers du port. Il y avait 17 bateaux à sortir avant que la mer ne soit trop basse et qu’un coup de vent arrive, bref c’était un peu chaud pour caler le bateau à temps sur son ber !
Deux camions grues ont été affrétés pour l’occasion. Avec notre grand tirant d’eau nous sommes passés dans les premiers, et heureusement car un coup de vent était prévu dans l’après-midi. Il fallait donc bien caler les bateaux avant que le vent monte.
Le calage initial
N’ayant pas de ber, j’ai choisi de caler dans un premier temps le bateau avec des étais de maçon. Cela n’étais pas forcément une très bonne idée car ils épousent mal la forme de la coque et sont donc très dur à caler. Cela nous a donc fait perdre beaucoup de temps. Mais de toute façon cela a juste servi à caler le bateau le temps de lui construire un ber sur mesure.
Le ber
Nous avons construis notre ber »maison » avec des bastaing de 150 par 50mm de 4 mètres de longueur. Nous en avons acheté 9, ce qui était un peu juste à transporter sur les galeries de la voiture, mais finalement ça l’a fait ! Avec des bonne sangles à cliquet il n’y a pas de problème.
Pour assembler les bastaing, nous avons utilisé des tirefonds de 8 par 80mm.
En ce qui concerne les cales, je les ai découpées à la scie sauteuse dans un bout de bastaing. Travail un peu long, mais je n’ai pas réussi à trouver des cales dans le commerce. Au final cela ne m’a rien coûté, donc cela vallait le coup d’y passer un peu de temps !
Le montage du ber nous a pris l’après-midi. Il n’y avais pas d’éléctricité et on a donc tout scié à la main, ce qui prend pas mal de temps !
Bilan
Caler un bateau ne s’improvise pas. Deux voiliers qui étaient mal calés n’ont pas résisté au premier coup de vent et sont tombés pendant la nuit. On étais donc content d’avoir assuré le coup avec notre ber maison. Au final cela nous a couté environ 150€ de materiel, ce qui n’est pas grand chose par rapport au prix d’un vrai ber. Certe c’est beaucoup moins pratique, mais cela limite les dépenses qui dans le domaine du nautisme on tendance à s’envoler rapidement !
Gros stress donc pour cette première sortie d’eau (j’en ai pas dormi de la nuit), mais tout s’est bien passé grace aux autres plaisanciers et à l’habilité des grutiers !
Catherine
22 Jan 2019Beaux articles , j’attends la suite des aventures de TOMIAK!