Nouvelle peinture de la coque du bateau

Nouvelle peinture de la coque du bateau

Cette année nous avons repeint toute la coque du bateau. Œuvres vives et œuvres mortes ont chacune eu le droit à leur coup de rouleau ! Avec le temps, l’ancienne peinture de coque était devenue poreuse et très abimée par endroit, si bien que la verdure si incrustait tellement facilement qu’il était quasiment impossible de l’enlever. Bref j’avais tellement honte de l’état de la coque de Tomiak que je me suis décidé à le repeindre cette année. Loin de l’idée de rédiger un tutoriel, voici mon retour d’expérience sur la peinture de la coque de notre voilier.

Préparation de la coque

Le plus long et le plus fastidieux est évidemment la préparation des surfaces à peindre. Dans notre cas j’ai poncé toute l’ancienne peinture de la coque à la ponceuse orbitale, grain 120 ou 180. J’ai en plus poncé tous les pets de la coque pour pouvoir les reboucher à l’enduit polyester.

Après le ponçage, place à l’enduit polyester. Le temps de séchage est très rapide, en 30 minutes on peut le poncer. Avec de l’enduit époxy, style Water Tight, il faut attendre plusieurs heures avant le séchage complet. On ne peut donc pas faire plusieurs passes d’enduit dans la journée, ce qui ralentit beaucoup le travail. Certains trous ont nécessité plusieurs passes d’enduits. Malheureusement je n’ai pas vu que certains trous avaient encore du creux après avoir peint la 1ère couche de finition. Avec une peinture brillante, et une lumière rasante on voit beaucoup mieux les imperfections. Avec une sous-couche mat, je n’ai pas vu les manques d’enduit. Je ferai mieux la prochaine fois !

Pour finir j’ai retracé la ligne de flottaison. Celle-ci remontai 10cm trop haut à l’étrave, et ça n’était pas du tout esthétique. Pour la tracer j’ai envisagé au départ d’utiliser un niveau laser. Mais je n’avais pas prévu qu’à la lumière du jour le rayon rouge du laser est invisible ! Peut-être qu’avec un laser pro, avec rayon vert, ça aurai pu le faire… Bref, du coup je l’ai fait à l’œil. Les formes avant en lame de couteau du First 32 m’on aidé à recaler la bande sur le tiers avant, et pour le reste j’ai suivi l’ancienne ligne de flottaison. Au final, ça me parait droit, verdict sur l’eau !

Application de la sous-couche

Pour la peinture, j’ai choisi les produits de chez International. La sous-couche est donc la Pre-Kote préconisée par la marque en sous-couche de la Toplac.

Rien à signaler sur cette peinture si ce n’est qu’elle est facile à appliquer. J’en ai mis une seule couche. A postériori j’aurai du en mettre au moins deux, car il restait encore des micros trous non bouchés par la 1ère sous-couche.

Pour finir, j’ai poncé la sous-couche à la ponceuse orbitale. Je doit dire que c’est une erreur. Si on n’est pas parfaitement à plat, on a vite fait de faire un trou ! La cale à poncer est bien plus appropriée, même s’il faut plus d’huile de coude !

Couches de finition

Pour la finition, après de longues tergiversations, j’ai choisi le bleu 104 de la Toplac. C’est une peinture mono composant, donc beaucoup plus souple sur les conditions d’application. Au niveau de l’application j’ai utilisé un rouleau laqueur à poil ras. On fait un côté en partant de l’étrave, puis l’autre en partant de l’étrave. La jonction se fait sous la jupe, ainsi ça ne se voit pas. Comme pour peindre un mur de maison, on fait des carrés d’1 mètre, première passe horizontale, 2ème passe verticale, et la dernière horizontale. L’important s’est d’aller vite pour que la peinture n’ai pas le temps de sécher, et qu’on ne voit pas les transitions.

Une semaine après la 1ère couche j’ai tout poncé à l’eau au 600. Puis rebelotte, j’ai peins la dernière couche. Evidemment, juste avant de peindre tout doit être bien dépoussiéré et dégraissé.

Pose de la bande de couleur

Pour la nouvelle bande de couleur, j’ai commandé de la bande autocollante sur le Net. La pose n’est pas évidente.

J’ai placé des repères en scotch tous les 30cm à une hauteur constante du rail de fargue. Pour cela je me suis servi d’une cale en bois coupée à la bonne longueur, en tenant compte de la largeur du scotch, pour placer la bande de couleur exactement au bon endroit.

Pour la pose en elle même, il faut prévoir de quoi maroufler et aller de repère en repère. La difficulté que j’ai eu a été de poser le rouleau d’autocollant le temps de décaler l’escabeau. Les filets de protection dans les filières n’on pas aidé !

Quantités consommées

  • 5 pots de Toplac en 750ml, le cinquième pot à peine consommé. Un pot correspond à une couche d’un côté du bateau.
  • 1 pot de Pre-Kote en 2.5L
  • 1 pot d’interdeck en 750ml, largement suffisant bien sur pour faire les 2 couches d’antidérapant sur la jupe.
  • 1 pot de gelshield 200 en 2.5L, largement suffisant pour faire une couche sur toutes les œuvres vives.

Le bilan

Même si ça n’est pas parfait, et que l’aspect n’est pas aussi lisse qu’au pistolet, je suis plutôt content du résultat. Cela change vraiment l’allure du bateau, et la peinture Toplac a un brillant assez plaisant à voir. Reste à voir la durabilité dans le temps.

Croisière en Angleterre via les Anglo-Normandes
Graissage d'un winch Barlow 23

Cet article a 1 commentaire

  1. Bravo Vincent ,,la nouvelle peinture sied super bien à Tomiak !

    Belle peinture avec beaucoup d’huile de coude!

Laisser un commentaire

Fermer le menu
%d blogueurs aiment cette page :